Peintre et décorateur de théâtre, Gilles Aillaud représente dès le milieu des années 60 sur ses toiles des animaux enfermés dans des cages, des enclos, des verrières ou derrière des grilles. «À l’intérieur de chacune des ces représentations, une mécanique d’autodestruction – ou d’autodérision – opère avec une inflexible obstination. Ces animaux renvoient à l’idée de la nature première, vierge sauvage. Les lieux où ils se trouvent imposent la présence d’un dispositif humain qui, tout en procurant aux bêtes un relatif confort, rend manifeste qu’ils sont en exil dans des espaces confinés qui ne ressemblent que très imparfaitement à ceux dans lesquels elles auraient dû vivre…» (Philippe Dagen)
En coproduction avec les Musées des beaux-arts de Rennes et de Saint-Rémy de Provence, cette rétrospective était la première grande exposition consacrée à l’artiste depuis 10 ans. Une cinquantaine de tableaux provenant de grandes collections publiques et privées étaient exposés au FRAC Auvergne.