SAMEDI 12 OCTOBRE
Nuit des jeunes chercheur.e.s avec Doct’Auvergne
18h-21h – au frac !
Lorsque l’art et les sciences se croisent… Sept doctorant·es de l’Université Clermont Auvergne investissent le frac auvergne le temps d’une soirée exceptionnelle pour ponctuer la visite de l’exposition de Laura Henno avec des ateliers qui vous feront découvrir le monde de la recherche de manière ludique et participative !
Depuis la calligraphie chinoise, en passant par des observations au microscope et des dégustations florales, jusqu’à des mimes en espagnol et autres expériences, les jeunes chercheur·es auvergnat·es seront ravi·es de partager avec vous leur passion, y compris et notamment auprès des enfants. Au fil de leur participation aux ateliers disséminés dans l’exposition, les plus jeunes pourront récolter des indices afin de compléter leur carte postale mystère et recevoir un petit cadeau à la fin de la visite ! Les doctorant·es vous attendent nombreuses, nombreux, et en famille !
– Entrée libre et gratuite
MARDI 15 OCTOBRE
CULTURE ACCESSIBLE
17h – À La Comédie de Clermont-Ferrand
Présentation des offres culturelles accessibles auprès des publics en situation de handicap
Cet événement marque la première collaboration entre les 6 structures de Clermont Métropole.
(Clermont Auvergne Volcans; Clermont Auvergne Opéra; le frac auvergne; La Comédie, scène nationale; le Muséum Henri-Lecoq et le Réseau de lecture publique Clermont Auvergne Métropole.)
Entrée libre et gratuite
JEUDI 31 OCTOBRE
TRANS’URBAINES AU FRAC !
Initiation à l’écriture rap
Fraid propose un workshop à destination des 13-17ans. Dans cet atelier, développez votre flow en découvrant les techniques essentielles d’ériture pour apprendre à jouer avec les mots, enrichir vos rimes et à explorer les différents registres du langage.
– 10h à 12h / 13h30 à 16h30
– 20€ la journée
– Sur inscription (publics@fracauvergne.com; 0473905000)
Performance rap et musique
Après une restitution des ateliers, Fraid accompagné par Exiley Dahomé propose une performance en écho aux oeuvre de l’exposition
– 17h
– Entrée libre et gratuite
LAURA HENNO
M’Tsamboro
Du 29 juin au 3 novembre 2024
Le Frac Auvergne présente une exposition majeure consacrée à la réalisatrice et photographe Laura Henno, réunissant pour la première fois une partie significative du travail que l’artiste a réalisé ces dernières années au cœur de l’océan Indien.
Dès 2013, Laura Henno s’est immergée plusieurs semaines par an au sein de l’archipel des Comores pour rencontrer les communautés vivant en marge de ce territoire morcelé par une géopolitique complexe. Pour rendre compte au plus juste de ces populations invisibilisées, elle inscrit son travail sur un temps long et privilégie une démarche à la fois empirique et éminemment sensible. D’une rencontre à l’autre, d’un territoire à l’autre, Laura Henno construit patiemment son corpus qui se livre à la manière d’une histoire sans paroles. Ce silence est sans doute l’une des plus belles réponses face aux échos bruyants d’un monde qui semble avoir oublié la notion de nuance. Depuis près de quinze ans, cette notion ne quitte pas l’artiste pour mettre en forme, loin de tout discours complaisant ou stigmatisant, un récit de la marge qu’elle prend soin d’écrire avec et depuis ceux qui la vivent.
Laure Forlay, commissaire d’exposition
LES LOIS DE L’IMAGINAIRE
Collections du Frac Auvergne et des Musées d’Aurillac
À travers une riche sélection d’œuvres, Les lois de l’imaginaire souhaite mettre en évidence les liens unissant l’art et la science, deux domaines supposément opposés mais qui n’ont pourtant cessé de s’attirer et de s’influencer. De la figure de l’artiste savant qui émerge à la Renaissance aux artistes-ingénieurs d’aujourd’hui, les exemples ne manquent pas pour témoigner des influences réciproques qui s’exercent entre ces deux formes de la création.
Au XVe siècle, la mise au point de la technique de la peinture à l’huile par le peintre Jan Van Eyck apporte aux compositions des effets de lumière, de profondeur et de textures jusque-là inconnus. À la même époque, les progrès de l’optique dotent les peintures d’un réalisme sans précédent grâce à l’emploi de camera obscuras équipées de miroirs et de lentilles optiques. Mais c’est sans conteste l’invention de la photographie en 1827 par Nicéphore Niépce qui bouleverse définitivement le monde de l’art et ouvre la voie quelques décennies plus tard à l’un des courants les plus importants de l’art moderne : l’impressionnisme. L’émergence de celui-ci sera d’ailleurs favorisée par une autre invention concomitante, celle de la peinture en tube en 1841 par John Goffe Rand permettant aux artistes de sortir de leur atelier. Photographes et peintres partagent alors un même domaine d’exercice, celui de la lumière naturelle et une façon moderne de regarder.
Laure Forlay, Commissaire de l’exposition
UNE HISTOIRE DE FLEURS
Collection du frac auvergne
Peindre ou photographier des fleurs aujourd’hui rattache inévitablement les artistes contemporains à une longue tradition de l’histoire de l’art, qui commence dès le XVIIe siècle quand le motif floral s’autonomise et devient sujet à part entière au sein des représentations.
Ainsi, il faut sans doute voir dans la très grande délicatesse des aquarelles de Patrick Neu ou dans la profonde poésie des photographies de Rinko Kawauchi, une réminiscence de formes passées.
Pour les autres artistes présents dans cette exposition, il s’agit au contraire de se libérer plus nettement de cet héritage. En utilisant un motif rebattu de l’histoire de l’art, ils le délestent de toute forme de signification ou de symbolisme pour le considérer comme seul prétexte à la peinture.
Laure Forlay, commissaire de l’exposition
🌺Entrée gratuite – 10h-13h / 15h-18h30