« J’appréhende mes peintures comme des hommages, des fragments de souvenirs, ce qui reste. C’est ce qui reste que je peins. À mesure que je peins j’engendre le contour, la forme de ruines de souvenirs qui accueillent et subissent le temps ; qui pour moi signifie mon vécu de ces paysages intérieurs. Les figures s’y posent, s’effacent, deviennent couche de peinture. La couleur se sature ou laisse transparaître la lumière. Un discernement d’états émotionnels, dictés par la quête d’une lumière familière.» – Christine Safa
