Halle aux Bleds - Saint-Flour

DÉCHAÎNEMENTS

Du 6 juillet 2019 au 15 septembre 2019

Clément COGITORE – Serban SAVU – Claude LÉVÊQUE – Thierry FONTAINE – Rachel LABASTIE – documentation céline duval

 

Déchaînement :
Acte par lequel on rend à quelqu’un sa liberté en lui ôtant ses chaînes
Fureur de ce qui n’est plus contenu
Manifestation violente d’un sentiment individuel ou collectif

Le FRAC Auvergne poursuit sa collaboration avec la ville de Saint-Flour et présente l’exposition DÉCHAÎNEMENTS qui réunit une sélection d’oeuvres issues de sa collection et qui s’articule autour de la création magistrale de Clément Cogitore, Les Indes Galantes. Exultation des corps, manifestation puissante d’une colère revendiquée, désir viscéral de liberté, la notion de déchaînement trouve dans le film de Clément Cogitore une transcription visuelle forte et résonne intensément avec les autres œuvres présentes dans cette exposition.

Entrée gratuite

Exposition du 6 juillet au 15 septembre, tous les jours de 10h à 13h et de 15h à 18h30 ainsi que les samedis 21 et dimanche 22 septembre pour les Journées Européennes du Patrimoine et du 16 au 27 septembre sur rendez-vous pour les groupes scolaires (04 71 60 56 88)

Autres expositions cette même année

Xavier Zimmermann

Domaine Royal de Randan

Xavier ZIMMERMANN
Le spectacle du monde
Invité une nouvelle fois à investir les espaces des cuisines du Domaine Royal de Randan, le Fonds Régional d’Art Contemporain a souhaité convier l’artiste Xavier Zimmermann.
Le travail de Xavier Zimmermann est en marge de tout mouvement, de toute école, lui-même ne vient d’ailleurs pas du milieu de l’art, il a tout d’abord commencé par un travail social auprès de jeunes délinquants. Peut-être est-ce de là que lui vient cette volonté farouche de s’adresser au plus grand nombre de personnes, d’être dans un dialogue avec les visiteurs qui voient ses expositions et sa réaction également vis-à-vis du statut de l’artiste qui est, selon lui, magnifié.
C’est en 1994 qu’il s’est fait reconnaître par une série de photographies en noir et blanc représentant des façades de pavillons de banlieue prises de nuit à l’insu de leurs occupants, endormis ou absents.
Ces façades, violemment éclairées, constituaient l’un des points de départ de l’oeuvre en devenir.
Les années suivantes, son travail s’est principalement focalisé sur la question du paysage, comme en témoignent les trois séries présentes dans cette exposition, Paysages français (2002), Paysages ordinaires (2004) et Shadows (2010).
C’est avec la série des Paysages français que la photographie de Xavier Zimmermann trouve sa véritable puissance. Adepte des façades d’immeubles et plus généralement d’un travail sur l’architecture, c’est tout naturellement qu’il aborde le paysage sous une forme rigoureuse, en recherchant l’épure et en laissant la part belle aux ciels gris des régions du Nord. Un changement s’opère avec les séries suivantes, Paysages ordinaires et Shadows, où une forme de sensibilité pour le sujet semble être assumée. Là le cadre est investi par la terre, l’herbe, les feuilles, les troncs d’arbre … Cependant, une même recherche de l’harmonie des détails dans le paysage, un même travail sur l’équilibre des formes qui s’apparente à une recherche picturale, guident le photographe dans l’élaboration de chacune de ses séries.
Pour qualifier son travail, Xavier Zimmermann emploie le terme de « spectacle du monde ». Partir du quotidien des gens et faire en sorte que celui-ci devienne spectacle. Ses déambulations le mènent alors à des instants limites où la prise de vue d’une portion de paysage a priori banal verse miraculeusement dans le sublime.

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Libertés de mouvement

Festival Les jours de lumière - Saint Saturnin

Le FRAC Auvergne poursuit sa collaboration avec le festival biennal Les Jours de lumière de Saint-Saturnin et propose une riche sélection d’œuvres issues de sa collection. Autour du thème « Vibrations » choisi pour la 11ème édition du festival, le FRAC Auvergne présente une dizaine d’artistes dont les pratiques font écho à cette notion qui, dans le contexte de cette exposition, s’accorde plus particulièrement avec l’idée de mouvement. De celui suggéré par les œuvres au mouvement réel des corps, la question est abordée à travers une diversité des représentations : vibration de la surface (Marian Breedveld, Tursic et Mille), expansion libre de la matière (Valérie Favre, Roland Flexner, Damien Cabanes), circulation de la lumière modulant l’intensité des couleurs (Katsuhito Nishikawa), pratique très physique dans l’intimité de l’atelier (Rémy Jacquier, Rémy Hysbergue) comme en dehors (Georges Rousse, Larissa Fassler).

Face à toutes ces représentations, le corps même du spectateur ne tarde pas à se trouver à son tour sollicité. Le regard dérive sans cesse à la surface des œuvres, le corps ajuste sa position au rythme des subtiles variations suggérées par les œuvres, à l’instar de l’installation finale d’Emmanuel Lagarrigue autour de laquelle le déplacement du spectateur importe pour prendre toute la mesure de l’atmosphère subtile et enveloppante que l’œuvre déploie.

Festival Les jours de Lumière du 27 au 29 septembre 2019.

L’exposition du FRAC Auvergne se prolongera à Saint-Saturnin après le Festival. 

Ouverture au public les vendredi, samedi et dimanche 4, 5, 6 octobre de 15h à 18h.

(En dehors de ces jours et heures, réservation possible pour les Groupes jusqu’au 10 octobre inclus, en écrivant à : ivp3@wanadoo.fr )

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